Créations en tournées
Les poésies du cygne,
sur des poèmes de Marina Tsvetaeva
Le camp des cygnes, écrit entre 1917 et 1922, est le recueil que j'ai choisi de partager, parce que cette période d'écriture a été très prolifique et qu'elle reflète les multiples facettes de la personnalité de Marina Tsvetaeva.
A cette époque de sa vie, Marina Tsvetaeva se lie avec les acteurs du théâtre de Vakhtangov, des passions naissent, des poèmes et des pièces aussi. Son mari est alors au front auprès de l'armée blanche, armée qu'elle appelle « le camp des cygnes ». Elle balance entre l'euphorie des nuits entre artistes et intellectuels, et le dur quotidien d'une mère seule et sans argent. Ses poèmes sont le reflet de cette dualité, de cette vie de passions, de rires et de douleurs.
Nous passons une heure en sa compagnie, rythmée par ces mots d'une force inouïe et parfois par le son de sa langue russe.
interprété et mis en scène par
Christelle Tarry
Durée : 1h
Ce spectacle peut être joué chez des particuliers
Le Courage : Germaine Tillion dans l'Algérie en guerre
« Je n'ai jamais pu lire un livre concernant la tragédie algérienne sans éprouver un sentiment d'irréalité, d'inconfort et souvent même de colère. Un seul livre - celui de Germaine Tillion - m'a semblé, dès le premier abord, vrai, juste et constructif. Germaine Tillion sait de quoi elle parle. Et personne, à l'avenir, en Algérie et partout ailleurs dans le monde, ne saurait parler du problème algérien sans avoir lu ce que cette femme intelligente et éclairée a écrit sur ma terre natale aux abois, si mal comprise, et qu'un espoir déchirant soulève aujourd'hui. »
Albert Camus, 1957
*Il s'agit de « L'Algérie en 1957 »- Editions de Minuit
Adaptation : Roselyne Sarazin, avec le soutien de Nelly Forget de l'association Germaine Tillion.
création le 24 septembre 2023, à Saint-Laurent la Roche (39)
D'après LES ENNEMIS COMPLEMENTAIRES de Germaine Tillion - Editions TIRESIAS
Il est parti, Gus
François Chanal
Deux personnages sur le podium. Brice et Jeanne. Ils n'ont pas gagné la course. Pourtant, chacun à sa manière aurait aimé être le vainqueur. Parce que chacun désire être unique. Uniquement unique. Arrive un autre personnage, Taya, qui ne semble pas avoir les mêmes enjeux que les deux premiers. Il se peut cependant que cette rencontre questionne chacun au cœur de lui-même.
« Il est parti, Gus » nous raconte qu'il est important de ne faire ni mieux, ni moins bien, mais juste ce qui est bon au moment où cela l'est. Ce n'est pas forcément facile, surtout quand un absent dans l'histoire remet tout en question.
Une heure de théâtre pour questionner l'essentiel, ce qui est invisible à nos yeux, et qui traverse nos cœurs avec tant d'émotions : l'amour, l'absence, la séparation, le changement, la mort, le sens de la vie, le sentiment de trouver sa place, le rapport à l'autre.
C'est un spectacle original qui s'adresse, de façon accessible, ludique et poétique au tout public à partir de 8 ans.
Mise en scène : Dominique MEZARD-MOSTFA
Jeu : Dominique MÉZARD-MOSTFA, Pierre-Yves ROBLES, Christelle TARRY
Durée : 1h